Une grosse année est passée et on peut dire que le marché des navigateurs web à pas mal bougé. Nous nous intéresserons tout spécialement aux versions desktop de ces logiciels, les versions mobiles étant largement orientées par l’OS de l’appareil. Mozilla Firefox était à la 35 en janvier (44 aujourd’hui), Google Chrome à la 40 (48 aujourd’hui), Opera à la 27 (35 maintenant) et Microsoft Edge n’existait même pas ! Voyons voir comment tout ce petit monde a bougé en une année en commençant par les chiffres de chez NetMarketShare :
Pour l’analyse mondiale de NetMarketShare, Internet Explorer est toujours le premier navigateur. Cela semble étrange tant le logiciel est limité par rapport à ses concurrents (mais Tata Suzanne aime gros « E » bleu) et ça n’est d’ailleurs pas corroboré par les autres acteurs du milieu. Si on passe chez StatCounter, on se rend compte que la tendance est différente, la solution de Microsoft n’étant pas aussi vaillante.
Google Chrome est le patron en se payant 50% des parts de ce marché. Firefox est au coude à coude avec Internet Explorer, Safari se débrouille comme il peut sur les appareils sous OS X et Opera se montre tout de même présent. C’est encore une fois une analyse mondiale, regardons du côté de la France pour voir si les résultats sont les mêmes :
Chrome domine toujours, mais les Français semblent avoir plus d’intérêt pour Firefox que pour Internet Explorer. Opera disparait carrément du classement et à sa place apparaît un Android qu’on n’explique pas trop sur plateforme desktop. Peut-être un Chrome OS mal diagnostiqué ?
Sur 2015, on voit que le navigateur Chrome de Google a bien continué son avancée, tous les autres pliant l’échine devant lui. Il faut dire que l’écosystème Google se vend bien et que l’aura du moteur de recherche aide pour beaucoup à positionner le reste. Il est vrai que si on fait abstraction de la politique douteuse du géant au sujet de la publicité et de l’usage des données privées, son logiciel est très bon et ses autres services une franche réussite. Sous quoi tournez-vous de votre côté ? Avez-vous donné une chance à la concurrence ?
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