
La couverture en 4G des zones peu denses se poursuit doucement, Bouygues Telecom et SFR accusant du retard.
Alors que les opérateurs télécoms français sont tenus de couvrir 40 % des zones peu denses dans la bande 800 MHz (qui correspond à la 4G) au plus tard en janvier 2017 dans le cadre d’un accord signé avec le gouvernement, SFR et Bouygues Telecom accusent un retard conséquent selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
Les zones peu denses concernent environ 22 500 communes rurales. Elles ne rassemblent que 18 % de la population française, mais couvrent 63 % du territoire. En ce début 2016, Bouygues Telecom ne couvre en 4G que 12 % de ces zones. SFR fait encore moins bien avec 8 % seulement. À titre de comparaison, Orange atteint 33 %. Free, qui ne possède pas de fréquence dans la bande 800 MHz, n’est pas concerné par cette mesure. Mais il devra tout de même couvrir 50 % de la population des zones peu denses en 4G dans la bande 700 MHz avant le 17 janvier 2022. L’Arcep a décidé de mettre en demeure Bouygues Telecom et SFR « par anticipation », et place ces derniers « sous surveillance rapprochée ».
La réaction de Bouygues Telecom ne s’est pas faite attendre, et l’opérateur s’indigne de la procédure de l’Arcep. Il faut dire qu’il couvre déjà une grande partie des zones peu denses dans d’autres fréquences, et ne voit aucune raison à ne pas réussir à déployer les antennes nécessaires pour atteindre les 40 % de couverture en 4G exigés dans les temps. SFR, quant à lui, n’a pas souhaité réagir.
Photo : © iStock.
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