L’aventure de Slysoft vient de prendre fin brutalement. Il y a de très longues années, une bonne quinzaine, l’éditeur avait développé des solutions de rippage et de gravure qui contournaient les protections déjà implantées par les majors dans leurs galettes. Le but pour l’éditeur était de permettre de faire de la copie privée dans le cadre de la vie privée, mais évidemment ces solutions servirent aux petits caïds pour faire du business dans les années 2000, avec des histoires de condamnation pour ceux qui débitaient du CD à trop grande échelle. Mais il faut dire que dans le cercle familial, cette solution était excellente, basée sur Any CD et Clone CD.
Quand est arrivé le DVD, Slysoft s’est adapté et a sorti Clone DVD et Any DVD, ces deux-là ont évolué lorsque le Blu-ray est sorti. Ses équipes ont même fait voltiger la protection BD+ intégrée aux BR et soit-disant inviolable, inutile de dire que les majors l’ont eu mauvaise et cela n’a fait qu’accentuer la pression et la colère de ces derniers. Finalement, l’éditeur qui a élu domicile à Antigua pour échapper aux lois US, vient de rendre son tablier. La pression exercée sur le gouvernement US pour placer Antigua sur la liste noire des pays qui violent le droit d’auteur a eu raison du renard rouge. Même si l’aventure de Slysoft s’arrête, les ennuis ne font que commencer pour le propriétaire, déjà reconnu coupable par la Court des US de violation de droits d’auteur selon 6 chefs d’accusation depuis 2014. L’arrêt ne minimisera que très peu une peine lorsqu’elle sera prononcée. (Source TorrentFreak)
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