
Le café suspendu, c’est une habitude née en Italie… et un acte de solidarité et de partage à la portée de tous. L’idée : payer d’avance un café pour quelqu’un qui a moins de moyens, et qui en profitera à un moment de la journée. Depuis quelques années, le principe du café suspendu (ou caffe sospeso) est régulièrement évoqué sur les réseaux sociaux. Mais les sites qui recensent les diverses initiatives sont plus délicats à dénicher !
Pour en trouver, chercher les initiatives locales !
Participer aux « cafés suspendus » dépend d’abord du bon vouloir du restaurateur. Certains détaillent sur une ardoise le nombre de cafés en attente, d’autres comptent sur le bouche à oreille. D’autres étendent le concept aux baguettes, aux soupes ou aux sandwichs. Et les personnes qui en profitent ne sont pas uniquement des personnes démunies : le café suspendu peut aussi être consommé par un habitué qui vit une fin de mois difficile… et qui pourra à son tour offrir le café quand les choses iront mieux.
Pour trouver un lieu qui pratique le café suspendu, rien de mieux que le recensement local. Des groupes et pages locales détaillent sur Facebook les cafés et boulangeries qui ont adopté la démarche. C’est le cas à Bruxelles ou à Lille par exemple. A Lyon, une carte collaborative recense les divers lieux. Et rien n’empêche d’en parler à son boulanger pour qu’il s’y mette aussi.
Il n’existe pas encore d’application collaborative de recensement, ni de carte européenne à jour. Mais d’autres initiatives suivent le mouvement. Comme l’application Too Good to Go qui recense les invendus vendus à petit prix, voire donnés pour éviter de jeter. Objectif 0 % gaspillage et 100 % solidarité !
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