
Selon une étude de Google, les ransomwares sont là pour durer. Aux internautes d’être plus prudents que jamais.
– WannaCry, Petya ou NotPetya… Les ransomwares ont fait l’actualité cet été, et selon une étude menée par Google, ce n’est pas là de s’arrêter. Les rançongiciels sont bien trop rentables pour que les pirates stoppent de lancer leurs attaques.
L’étude des 2 dernières années montre à quel point le business du ransomware peut être juteux. Google estime que 25 millions de dollars ont été récoltés sur cette période. Le plus rentable des rançongiciels est Cerber, qui génère encore actuellement plus de 200 000 dollars de recettes mensuelles. Autre ransomware au palmarès : Lockey, qui à son apogée, a réussi à soutirer 2 millions de dollars sur les 3 premiers mois de 2016.
C’est cette rentabilité miraculeuse qui pousse Google à être pessimiste : les hackers ont un intérêt économique à développer de nouveaux ransomwares, sans cesse plus performants. Le phénomène est d’ailleurs amplifié par l’avénement du Bitcoin comme monnaie d’échange intraçable et utilisable dans le monde entier. La seule plate-forme BTC-e aurait ainsi brassé plus de 4 milliards de dollars de transactions liés au hacking et autres activités illégales.
L’étude complète de Google est à télécharger (fichier PDF, lien en anglais) pour accéder à toutes les données de l’enquête de l’université de San Diego et la Tandon School of Engineering.
Photo : © GlebStock – Shutterstock.com
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