Souvent perçus comme un facteur d’échec scolaire, les jeux-vidéo auraient en fait un impact positif.
– Une équipe de l’université de Glasgow en Écosse vient de publier une étude surprenante. Les étudiants qui jouent aux jeux-vidéo réaliseraient des performances plus élevées dans tous les domaines, et seraient bien meilleurs que les non-joueurs.
Pourtant, dans l’imaginaire collectif, les jeux vidéo sont souvent associés à l’échec scolaire. Accusés d’offrir une insensibilité à la violence, de provoquer une addiction ou même d’être un facteur de désocialisation, les jeux-vidéo pourraient enfin avoir trouvé des défenseurs. L’étude menée par l’université de Glasgow (lien en anglais) a comparé les aptitudes de 2 groupes d’étudiants en arts et sciences humaines. Un groupe a dû prendre la manette pendant 2 mois, à raison d’une moyenne de 2 heures par jour sur plusieurs jeux comme Minecraft, Borderlands 2, Lara Croft and the Guardian of Light ou encore World of Warcraft 3 Reign of Chaos. Un programme complet de 14 heures par semaine… De l’autre côté, le deuxième groupe était privé de jeux-vidéo durant la période de test.
Après les 8 semaines, les deux groupes ont été soumis à une batterie d’épreuves scolaires, visant à évaluer trois compétences précises : le contrôle de la communication, l’adaptabilité et l’ingéniosité à résoudre les différents problèmes. Constat sans appel, les gamers réalisent de meilleures performances dans les 3 catégories. Pour les chercheurs de Glasgow, ces différences viennent du fait que les jeux-vidéo modernes développent l’ingéniosité et la créativité, dans la résolution des énigmes. Les jeux-vidéo auraient ainsi un impact positif sur la réussite scolaire des joueurs. CQFD.
Photo : © Atmosphere1 – Shutterstock.com
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