A l’IFA, le salon high tech grand public qui s’est tenu ces deniers jours à Berlin, les grands constructeurs de téléviseurs ont présenté les premiers modèles commerciaux de TV estampillés 8K, après avoir fait des démonstrations au CES 2018, en janvier dernier. Comme souvent dans ce domaine, ce sont LG et Samsung, les deux géants coréens, qui ont ouvert le bal. Le premier a annoncé la sortie en janvier 2019 d’un modèle d’une diagonale de 88 pouces (223 cm) de type Oled, sans toutefois préciser son prix qui risque d’être très élevé. Le second a réagi dans la foulée en officialisant la sortie, dès le mois d’octobre, de quatre modèles à dalle QLed, de 65 pouces (165 cm, 5000 euros), 75 pouces (191 cm, 7000 euros), 82 pouces (208 cm, indisponible en Europe, prix non communiqué) et 85 pouces (216 cm, 15 000 euros). Le Japonais Sharp a suivi en dévoilant deux modèles (60 et 70 pouces) qui seront disponibles début 2019.
Rappelons que, contrairement à ce que sa dénomination pourrait laisser entendre, la 8K offre une définition quatre fois supérieure à celle de la 4K (ou, plus exactement, l’ultra haute définition, UHD), elle-même quatre fois supérieure à celle de la Full HD, la norme de la télévision haute définition diffusée notamment par la TNT. Ainsi, une image se compose de 1 920×1 080 pixels en Full HD, de 3 840 × 2 160 en 4K, et de 7 680 × 4 320 pixels en 8K.
Au-delà des prouesses techniques et de la qualité d’image que promettent les constructeurs, la question de l’intérêt d’une aussi haute définition se pose. De fait, au moment où les téléviseurs UHD-4K commencent tout juste à se démocratiser – on trouve des modèles de 55 pouces d’entrée de gamme à 300 euros -, les contenus ne suivent pas au même rythme. Et rien n’est prévu dans l’immédiat pour la 8K. Les premiers acheteurs devront attendre avant de profiter pleinement de ces nouveaux téléviseurs…
Ajouter un commentaire