– L’accusation ressemble au scandale Dieselgate qui a frappé Volkswagen. Mais en version smartphone cette fois. Le constructeur chinois aurait truqué les résultats de benchmarks de certains modèles récents comme le Huawei P20 Pro, le Nova 3 et le Honor Play.
La tactique utilisée par Huawei consistait à booster artificiellement les performances de son smartphone une fois le logiciel détecté. Le pot-aux-roses a été découvert par les créateurs du logiciel de test 3DMark (lien en anglais), qui ont mis à jour un mode « GPU Turbo » activable et désactivable par Huawei selon l’environnement du smartphone. Une fois le logiciel de test détecté, les performances du modèle grimpaient en flèche pour gonfler les scores des benchmarks.
Pour sa défense, Huawei rappelle que d’autres marques se livrent au même genre de manipulations. Si les résultats des benchmarks sous 3DMark sont boostés artificiellement, ils le seraient donc pour tous les modèles. Pour les utilisateurs, ce genre d’argument est difficilement acceptable, même s’il permet de conclure que les comparatifs entre modèles récents donc toujours valables. La marque chinoise a donc décidé de faire un pas vers ses utilisateurs, en leur donnant accès (ouvertement cette fois) au mode GPU Turbo par le scandale est arrivé.
Photo : © Huawei.
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