Un an après #MeToo
C’est la concrétisation de l’appel lancé par les femmes sur le net. Ce portail, que le Ministère de l’Intérieur annonce comme « unique au monde », permet à toutes et tous de dénoncer une violence sexiste ou sexuelle depuis son ordinateur. Après avoir indiqué la ville ou le département dans lequel on se situe, une conversation s’engage avec un officier de gendarmerie ou de police. C’est une véritable structure qui a été créée pour mieux répondre aux attentes des femmes qui ne sont pas souvent bien prises en charge dans les commissariats ou les gendarmeries. 25 personnes répondent 24h/24, 7j/7.Les femmes victimes ne portent pas plainte
Honte, crainte : les raisons sont nombreuses mais les victimes sont moins de 20% à porter plainte alors que l’on estime que 225 000 femmes subissent des violences conjugales. 130 en sont mortes en 2017. Rappelons que 250 femmes sont violées chaque jour.
Se trouver derrière son ordinateur et discuter avec un officier de police est la solution qui a été privilégiée pour permettre aux victimes de se renseigner sur la procédure et sur les aides possibles.
Il existe depuis 2014 un numéro de téléphone le 3919 et un site avec toutes les informations indispensables pour les femmes victimes de violence.
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