Selon App Annie et IDC, les revenus issus des applications mobiles ont été multipliés par 1.7 en 2014.
Plusieurs types d’entreprises et de professionnels dépendent ou espèrent beaucoup des revenus issus des boutiques d’applications mobiles, surtout de celles d’Apple et Google Android. Depuis l’an dernier, App Annie et IDC analysent l’évolution jusqu’en 2018 de la publicité et la monétisation sur mobile.
Ils viennent de publier le deuxième rapport annuel avec les chiffres de 2014.
Ce document révèle qu’en 2014 les éditeurs ont vu leurs revenus multipliés par 1.7.
Le modèle freemium reste le plus intéressant. Les revenus issus de ces applications mobiles ont progressé de 72 %. A contrario le chiffre d’affaires provenant des applications payantes a reculé de 19 %. Aussi, les revenus issus des applications paidmium (application payante avec achats in-app) ont baissé de 24 % en un an.
Concernant la publicité intégrée aux applications mobiles, le chiffre d’affaires a également fortement augmenté en 2014, à hauteur de 71 %. La progression est telle que ce secteur a dépassé les annonces sur PC et navigateur mobile. Dans les années à venir, les recettes vont continuer à croître. Le rapport estime qu’en 2018 la publicité dans les applications mobiles sera plus importante que la publicité dans la recherche en ligne. Comparaison importante, car il s’agit du plus important domaine de la publicité numérique aujourd’hui.
En 2018, le chiffre d’affaires des applications pour chaque appareil mobile devrait être multiplié par 2.5.
Le succès du modèle freemium s’est confirmé en 2014 et devrait croître encore à moyen terme. La publicité intégrée aux applications est également une source de revenus très importante pour les éditeurs et développeurs.
Photo: © Pixabay.
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