En parallèle de celle sur Google Android, la Commission européenne ouvre une enquête sur son comparateur de prix, Google Shopping.
Depuis 2010, la Commission européenne enquête sur le moteur de recherche de Google et son potentiel abus de position dominante. Le groupe n’a pas accepté de revoir ses pratiques et pourrait être sous le coup d’une plainte.
Les choses ne vont pas s’arrêter là. Ce 15 avril, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une procédure d’examen sur la position dominante d’Android. Une autre enquête distincte a été lancée à propos de son comparateur de prix, Google Shopping. La Commission veut savoir si Google favorise « systématiquement son propre comparateur de prix dans ses pages de résultats de recherche générale ». Si tel est le cas, cela serait « contraire aux règles de l’UE en matière d’ententes et d’abus de position dominante, car il entrave la concurrence et porte préjudice aux consommateurs ».
Suite à une précédente enquête préliminaire, la Commission a conclu « que Google réservait systématiquement un traitement favorable à son comparateur de prix dans ses pages de résultats de recherche générale ». Selon elle, il y a un risque que « les utilisateurs ne voient pas nécessairement les résultats les plus pertinents répondant à leurs requêtes », et de « détourner artificiellement le trafic des services de comparaison de prix concurrents et d’empêcher ces services de lui faire concurrence sur le marché ».
La Commission a communiqué ses critiques à Google. Elle souhaite que le groupe traite « son propre service de comparaison de prix de la même manière que celui de ses concurrents ».
Google a dix semaines pour répondre à la Commission européenne.
Photo: © Google.
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