Vidéo physique : baisse de 16.3 %

En France, les ventes de DVD et de Blu-ray ont encore reculé sur le premier trimestre 2015.

Les appareils mobiles performants et dotés d’écrans plus grands, la diversification des offres de replay, VOD et SVOD, le recours au téléchargement illégal…. Les Français accèdent aux vidéos via différents moyens et supports. Des pratiques qui sont en défaveur des ventes de vidéos physiques.

Le Centre National du Cinéma (CNC) vient de publier le bilan du premier trimestre 2015 des ventes physiques.
Au total, 21.09 millions d’unités ont été vendues sur la période pour un total de 169.08 millions d’euros de revenus. Par rapport à la même période 2014, les dépenses en DVD et Blu-ray des Français ont diminué de 16.3 %. Dans le détail, les DVD sont restés préférés avec un total de 17.80 millions d’unités, mais les ventes ont reculé de 9.9 %. Les revenus, de 128.63 millions d’euros, ont baissé de 15.4 % sur un an. Quant aux Blu-ray, 3.29 millions de produits ont été achetés, soit un recul de 10 %. Le chiffre d’affaires réalisé était de 40.44 millions d’euros, en baisse de 19.1 %. Les ventes de Blu-ray représentent désormais 23.9 % des ventes physiques totales de vidéos.
Une nouvelle fois, le marché physique de la vidéo a perdu du terrain. Sur les douze derniers mois, le nombre total de vidéos physiques vendues a reculé de 11.5 %.

Les difficultés sont amenées à se poursuivre. Les éditeurs de vidéos vont devoir s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs, qui sollicitent de plus en plus les supports dématérialisés, et trouver des alternatives aux téléchargements illégaux.