
Une étude vient de prouver que les ondes électromagnétiques provenant des smartphones pouvaient altérer le bon fonctionnement des dispositifs cardiaques tels que les pacemakers.
Bien que le smartphone soit en quelques années devenu un accessoire indispensable qui nous facilite la vie de tous les jours et nous permet de rester connecté, cette médaille dorée a aussi son revers. Nombreux sont les professionnels qui, s’appuyant sur des études, nous mettent en garde sur l’impact des téléphones portables sur notre santé et notre vie sociale.
Au cours d’un congrès dédié à la cardiologie, qui s’est déroulé à Milan il y a deux jours, une étude a révélé que les smartphones situés à proximité des pacemakers et des défibrillateurs automatiques implantables (DAI) pouvaient constituer un danger pour le patient. En effet, les interférences électromagnétiques des smartphones sont susceptibles d’induire en erreur les dispositifs cardiaques, lesquels peuvent les confondre avec les signaux électriques du coeur. C’est ce qu’affirme le Dr Carsten Lennerz, un des responsables de cette étude. Ce triste « malentendu » peut entraîner des complications telles que des syncopes chez les patients qui portent un pacemaker, ou l’envoi d’un violent choc électrique chez les porteurs d’un DAI.
Cette étude a été réalisée auprès de plus de 300 patients qui portent un pacemaker ou un défibrillateur automatique implantable, et avec trois smartphones : Samsung Galaxy S3, Nokia Lumia et HTC One XL. Le dysfonctionnement du dispositif cardiaque associé au smartphone n’a été observé que chez une seule personne. Trop peu pour modifier les lois, diront certains. Suffisant en revanche pour remettre en question les recommandations des organismes de santé qui préconisent une distance minimale de 15 cm entre les dispositifs cardiaques et les smartphones.
Photo: © Pixabay
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