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#GoodMorning : Facebook et Google osent

Facebook et Google ont fait l’actualité cette semaine avec Search FYI et Youtube Red. Deux services qui esquissent peut-être l’avenir du web.

Grosse semaine pour les deux géants américains qui contrôlent une bonne partie des us et coutumes du web. D’abord Facebook : c’est en fin de semaine que le roi des réseaux sociaux a annoncé son Search FYI, un moteur de recherche qui indexe toutes les informations que ses membres publient de manière publique sur leurs pages. Ensuite Google : avec Youtube Red, son service par abonnement, le géant de la recherche a donné un indice sur sa stratégie — et sur l’avenir du web gratuit.

Pris ensemble, ces deux mouvements intéressent parce qu’ils soulignent assez habilement une double dynamique du web contemporain. D’un côté, Facebook s’impose de plus en plus comme la porte d’entrée sur le web. Une porte qu’on a de plus en plus de mal à contourner et qui devient parfois synonyme d’Internet dans les pays où l’accès au web est encore naissant.

Le déplacement du réseau social vers le moteur de recherche semblait alors essentiel : le savoir contenu dans Facebook n’est plus uniquement celui de son réseau proche ou élargi, mais le savoir combiné de ses centaines de millions d’utilisateurs. Avec l’ouverture, dans le même temps, des Instant Articles, ces articles de grands médias directement hébergés par Facebook pour un accès immédiat sur smartphone, on voit naître ce qui n’était encore qu’une ébauche il y a peu : un web parallèle, centralisé sur une plateforme que l’utilisateur n’a plus besoin de quitter pour avoir tout sous la main.

Le web de demain, payant et centralisé ?

Et Google dans tout ça ? Le géant se sait poursuivi par Facebook sur son terrain et a raté le coche du web social.  Pourtant, cette semaine, il a annoncé un projet extrêmement ambitieux : Youtube Red, un abonnement pour son service de vidéos en streaming. L’idée n’est pas de faire passer derrière un paywall vos vidéos de chat, mais de réunir une communauté d’utilisateurs payants qui iront directement financer du contenu de qualité, créé aussi bien par des petits youtubeurs débutants que des grands studios. Petit à petit, service après service, le client qui était devenu un produit à l’ère du tout gratuit redevient un client.

Lancée le 28 octobre aux USA, cette offre comprendra également l’une des seules offres payantes de Google pour le grand public : un accès à Music, qui pourra s’enrichir d’autres services à l’avenir. Pas de publicité, du contenu de qualité payant : ce web mature qui se dessine a-t-il pris en compte les erreurs de sa frénésie de jeunesse ou prendra-t-il le risque de finir étouffé par des monopoles toujours plus vastes ? À cette question, Facebook, Google et d’autres apporteront sans nul doute une part de réponse.


Pour bien commencer la semaine

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A propos de l'auteur

Sébastien T.

Passionné depuis toujours par l'informatique et les jeux vidéos, je transforme ma passion en expertise. J'utilise quotidiennement les outils et systèmes Microsoft. Je ne délaisse pas mon côté ouvert, notamment via l'utilisation des OS Debian.

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