Sony h.ear in NC : des écouteurs haute résolution avec réducteur de bruit

Les gros casques design, c’est bien mais dès qu’il s’agit de se déplacer – au quotidien ou lors d’un voyage – leur encombrement peut vite devenir pénible. L’alternative, ce sont les écouteurs intra-auriculaires. Mais encore faut-il trouver des modèles de qualité. Tel est le pari de Sony avec les h.ear in NC, des écouteurs haute résolution et avec résolution de bruit. Banc d’essai.

Design et finition au rendez-vous
Comme d’habitude, la marque japonaise a eu le souci du détail et propose une paire d’écouteurs à la finition soignée. Sony s’affranchit des classiques blanc et noir pour proposer cinq coloris recherchés et très tendance cette année : bleu viril (un joli bleu-vert), bordeaux rosé (rose foncé), rouge cinabre (rouge légèrement orangé), jaune citron et noir charbon. L’ensemble des éléments (écouteurs, câble, boîtier de batterie, télécommande déportée…) des écouteurs h.ear in NC est dans la tonalité choisie, ce qui en fait un vrai accessoire de mode.
Les deux écouteurs intra-auriculaires sont mêmes dotés d’oreillettes dans la teinte et qui existent en plusieurs tailles pour s’adapter à toutes les morphologies (du XS au L). Seul petit bémol : le boîtier de commande en plastique aurait pu être dans un matériau plus noble. Néanmoins, l’avantage est de gagner sur le plan du poids. Celui-ci est de 27 grammes, dont 16,3 g pour la batterie du réducteur de bruit, qui est placé juste au-dessus de la prise mini jack.

Simple d’utilisation… voire un peu trop
Nul besoin de se plonger dans le mode d’emploi pour prendre en main les h.ear in NC. Tout d’abord, ils fonctionnent même si la batterie du réducteur de bruit est à plat (et le bouton sur off). Dans ce cas, ce sont des écouteurs classiques. Mais avec le noise canceling activé, la personne se retrouve alors isolée – ou presque – du monde extérieur.
Ensuite, le boîtier de commande placé le long du câble est relativement basique. Un peu trop même : au dos, se trouve le bouton on/off pour la réduction de bruit. Il est associé à une LED pour manipuler les écouteurs même en pleine nuit. A l’avant, un seul bouton est présent. Il suffit de le maintenir enfoncé pour passer des appels en mode mains libres ou activer l’assistant vocal de votre téléphone (Android, Apple, Blackberry ou Windows Phone). On remarque néanmoins l’absence cruelle d’une molette pour régler le volume sonore. Un vrai manque, surtout au regard du prix de ces écouteurs : 180 euros.

Une réduction de bruit efficace
Quoi de plus désagréable que d’écouter sa playlist favorite dans les transports en commun avec le bruit de la conversation de ses voisins ? La solution, c’est la réduction de bruit. A l’instar des écouteurs QuietComfort 20 de Bose, ceux de Sony intègrent donc un système antibruit numérique qui, en diffusant un son « blanc »atténue les bruits ambiants. Concrètement, deux micros (un à l’extérieur, l’autre à l’intérieur du boîtier) captent les sons et font en sorte que le système antibruit numérique les élimine sur la bonne fréquence de manière intelligente et automatique. Tout cela est alimenté par une batterie d’une autonomie annoncée de 16 heures.
Nous avons eu l’occasion de tester ces écouteurs lors d’un vol d’une dizaine d’heures et l’efficacité du réducteur de bruit des h.ear in NC est assez redoutable, il faut bien le dire. Les nuisances des moteurs de l’avion sont extrêmement atténuées, de même que les bruits émanant des passagers (y compris les pleurs d’un enfant).

Une bonne qualité sonore
Les écouteurs intra-auriculaires h.ear in NC sont labellisés « haute résolution ». Cela signifie que la plage de fréquence de l’appareil est particulièrement vaste. En l’occurrence, ici, 5 à 40 000 Hz sachant qu’on a coutume de considérer que l’oreille humaine peut entendre des fréquences allant de 20 Hz aux 20 000 Hz. En utilisant des fichiers de bonne qualité (Flac, AAC..), la restitution est donc meilleure. Du côté de l’équilibre des fréquences, ces écouteurs se situent dans la bonne moyenne. Les basses sont un peu surreprésentées mais les médiums et les aigus demeurent bien présents. Ils se destinent donc à quasiment tout type de musique (rock, rap, r’n’b, etc.).
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