
Un fabricant chinois s’est vu retirer ses hoverboards, accusé de violation de brevets par une société américaine.
Le CES 2016 de Las Vegas (lien en anglais) vient d’être le théâtre d’un scandale mettant en scène des hoverboards, cette technologie de « skateboard flottant » en plein boom. Suite à la plainte d’une entreprise californienne faisant état de violation de brevets, les appareils d’une société chinoise ont été saisis directement sur le stand de cette dernière en plein salon.
Les faits concernent la société chinoise Changzhou First International Trade Co et l’entreprise californienne Future Motion. Alors que la société chinoise était venue présenter son modèle « Surfing Electric Scooter » au CES, un hoverboard à une roue, l’entreprise Future Motion s’est empressée de porter plainte pour la violation de deux brevets concernant le dispositif de stabilisation et le design, le modèle chinois ressemblant à s’y méprendre à son OneWheel. Seulement deux jours après le dépôt de plainte et une courte audience téléphonique, Changzhou First International Trade Co se voyait retirer l’ensemble de ses appareils et de ses supports marketing par les forces de police américaines. Une procédure des plus rapides, l’avocate de Future Motion s’étonnant même de n’avoir « jamais entendu parler d’un cas où l’on pouvait obtenir une ordonnance d’interdiction temporaire et une saisie le même jour ».
Malgré l’engouement que suscitent les hoverboards actuellement, ces appareils se trouvent au centre de diverses polémiques. Ils sont notamment difficilement maîtrisables, ce qui a entraîné l’interdiction de leur utilisation pour se déplacer au sein du CES. De plus, certains modèles d’entrée de gamme sont dotés de batteries défectueuses risquant de s’enflammer. La vente de ces produits a d’ailleurs été bloquée sur Amazon, et les autorités de plusieurs pays ont déjà avertis les utilisateurs des risques liés à ces gadgets.
PHOTO : © ISTOCK.
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